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crowdfunding - finance participative

Crowdfunding : typologie de la finance participative

Les internautes connaissent tous les plateformes MyMajorCompany, Ulule, KissKissBankBank… Des sites internet qui présentent des projets divers et variés à des internautes qui peuvent participer financièrement à leur réalisation. La réglementation française a évolué le 1er octobre 2014 pour faciliter la finance participative. La France est un des pays européens les plus actifs dans ce domaine.




Le crowdfunding basé sur le don

C’est ce type de plateforme que les musiciens utilisent, par exemple. Ils y présentent leur projet : l’artiste, l’ambiance des chansons, et surtout la somme dont ils ont besoin pour financer la production de leur album. Les internautes peuvent donner 1€, 5€, 10€ ou plus et en échange, ils recevront un petit cadeau de la part de l’artiste : une ecard de remerciement pour les plus petits dons, un CD envoyé par voie postale pour les dons plus importants, des produits de merchandising ou une place à un concert. La liste de cadeau n’a comme limite que l’imagination de l’artiste. Et ce que retire finalement l’internaute de son soutien, c’est la satisfaction d’avoir aidé un projet qu’il apprécie.

Ce type de plateforme est beaucoup utilisée pour soutenir des projets plutôt personnels ou associatifs, des projets créatifs également. En plus de l’argent récolté, les porteurs de projet vérifient si leur projet plaira. C’est une sorte de premier test grandeur nature. En moyenne, 59% des projets parviennent à récolter l’argent espéré

exemples : MyMajorCompany, Ulule, KissKissBankBank

Le crowdfunding basé sur l’actionnariat

Un second type de crowdfunding existe. Moins connu du grand public, il s’adresse à des sociétés déjà existantes qui sont prêtes à ouvrir leur capital à de nouveaux actionnaires : les contributeurs de la plateforme. Ce type de projet est plus complexe à monter et les professionnels de la plateforme accompagnent le porteur du projet dans son montage financier. En moyenne, 56% des projets récoltent l’argent nécessaire.

exemples : Anaxago, Wiseed

Le crowdfunding basé sur le prêt

En France, depuis peu, le prêt n’est plus réservé aux banques. Le gouvernement a assoupli la législation pour que des particuliers ou des personnes morales puissent prêter de l’argent à des porteurs de projet. Il s’agit bien d’un prêt : si un internaute est intéressé par un projet, il propose la somme qu’il souhaite prêter et le taux d’intérêt qu’il souhaite recevoir en échange. Le porteur du projet s’engage à rembourser l’intégralité des dons + les intérêts aux contributeurs. Pour éviter les difficultés de remboursement, les professionnels de la plateforme prennent grand soin à l’accompagnement des projets. En moyenne, 98% des projets atteignent leur objectif.

exemples : Babyloan, Hellomerci, Spear, Unilend

 

La France soutient le financement participatif. BPIFrance a d’ailleurs mis en ligne il y a peu un site internet qui regroupe plusieurs plateformes de crowdfunding des 3 catégories. Visitez Tousnosprojets.fr pour plus d’infos

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