Le web sémantique, c’est quoi ?
Les données structurées sont la base du web sémantique et permettent l’affichage des Rich Snippets et du Knowledge Graph de Google. Voici quelques outils pour les mettre en place…
Rich snippets et Knowledge Graph : issus du web sémantique
Le web 2.0 est celui des réseaux sociaux : les internautes créent du lien et du contenu. Le web sémantique est l’étape suivante, aussi nommé web 3.0. Aujourd’hui, les moteurs de recherche peuvent comprendre le contenu qu’ils sont en train d’indexer.
Les internautes voient de plus en plus souvent les informations qu’ils recherchent affichées au milieu des résultats des moteurs de recherche (les fameuses Serp’s), à côté de la liste des sites internet susceptibles de répondre à leur recherche. C’est ce qu’on appelle le Knowledge Graph. Finalement, c’est une représentation graphique d’un modèle de données qui représente les concepts et leurs relations.
D’autres info complètent le titre et la description d’un résultat de recherche. C’est le Rich Snippet.
Inutile donc de quitter Google puisque les informations principales s’affichent directement. Gain de temps pour l’internaute… mais perte de visiteurs pour les webmasters.
Alors : le web sémantique serait-il une malédiction pour les webmarketeurs ? Peut-être pas…
Le web sémantique, c’est quoi ?
Il est bien loin le temps où les moteurs de recherche affichaient uniquement une liste de pages web contenant le mot clef recherché. Aujourd’hui, ils « comprennent » le contenu des pages et peuvent relier les données entre elles, d’une page à une autre.
Je vous conseille cette vidéo : Fabien Gandon, chercheur au CNRS, explique assez clairement ce qu’est le web sémantique
Le web sémantique, comment ça marche ?
Aujourd’hui donc, les moteurs de recherche peuvent comprendre le contenu si le webmaster utilise ce qu’on appelle les données structurées. Il s’agit de code html, invisible aux internautes, qui indique aux moteurs à quelle catégorie de contenu ils ont à faire.
Exemple de web sémantique Dans un article, vous évoquez Victor Hugo, sa date de naissance, ses œuvres, agrémenté de photos. Vous présentez cet article en langage html. Et vous indiquez, grâce à des morceaux de code html spécifiques que, lorsque vous écrivez « né le 26 février 1802 », il s’agit de sa date de naissance. Les moteurs comprendront donc que cette date est la date de naissance et l’afficheront en tant que telle dans le Knowledge Graph.
Quels types de contenus sont pris en compte dans le web sémantique ?
- auteur (authorship) : lien vers Google+, photo, nom
- avis
- personnes : photo, nom, adresse…
- produits et services : commentaires, image, prix…
- établissements et entreprises : lieu, commentaire, image…
- recettes : image, conseils, temps requis…
- événements : date, lieu, heure
- musique
- applications logicielles
- vidéos
- articles : titre, date, auteur, image, note
Il existe plusieurs types de données structurées : microdonnées, microformats et le Rdfa. Tous obtiennent les mêmes résultats. Vous pouvez donc les utiliser indifféremment.
Les données structurées sont nées d’un projet commun mis en place en juin 2011 entre Bing, Yahoo et Google. Ce projet se nomme Schema.org
(mise à jour du 29 juin 2014) : la balise Authorship n’est plus prise en compte par Google depuis 2014. Mais le sérieux d’un auteur serait toujours un critère de positionnement. Pour améliorer le positionnement de vos contenus, il vous suffit donc :
- d’être sérieux et digne de confiance
- de signer vos articles
- de partager vos articles sur les réseaux sociaux pour que les moteurs de recherche sachent faire le rapprochement entre vous et vos article
Comment utiliser le web sémantique à votre avantage ?
Il vous faut intégrer les données structurées dans vos pages web.
Google Webmaster Tools soulignent les erreurs de code dans les données structurées depuis quelques temps. Depuis peu, l’outil permet également de les ajouter.
Dans Google Webmaster Tools / Apparence dans les résultats de recherche / Marqueur de données Il suffit de sélectionner le texte à baliser dans votre page puis de choisir le type de marqueur A noter : le menu « Données structurées » liste le type de données utilisées sur votre site (microformats ou Rdfa).
Il existe un site internet spécifique pour valider les données Rdfa : www.w3.org/2007/08/pyRdfa
L’affichage du web sémantique dans les Serp’s
L’affichage est identique dans tous les pays.
L’ajout de données structurées ne garantit pas l’affichage du contenu dans les Serp’s et n’améliore pas le positionnement de vos pages mais le web sémantique améliore votre visibilité. Le taux de clic augmenterait de 20% à 30%.
A noter également que l’affichage ne dépend pas de la requête de l’internaute mais bien des données structurées utilisées dans la page.
Bon… Voilà… Vous savez à peu près tout sur le web sémantique. Restez connecté pour connaître les avancées technologiques sur le sujet : le Web 3.0 est là ; le web 4.0 pointe le bout de son nez…
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